dimanche 2 septembre 2012

GUATEMALA Jan2002

UN CERTAIN JANVIER 2002


Vendredi, 18 janvier 2002… de Guatemala à Rabinal
Une nuit courte, trop courte….. entre les murmures de l’inconscient et la quiétude du cœur!
Un réveil-matin matinal, trop matinal (5hres am)… me ramenant dans le monde du conscient, monde de la loi, monde des normes.
Un bus peu empressé… roulant au rythme de sa loi, sa relativité et la réalité, m’a engloutit pour me libérer qu’à Rabinal où un rendez-vous professionnel, un rendez-vous d’éthique, un rendez-vous moral m’attend.
Une rencontre me livrant multiples secrets parfois ardus (les témoignages), parfois mystérieux (mon nahual), parfois étonnant (petite coopérative de tissage au milieu des champs asséchés).
Une balade me soulignant la magie de la nature : collines tristement asséchées par les caresses de l’été (actuellement)… patientant l’hiver (mois de mai) pour s’épanouir de nouveau.
Attente… attente…. attente que le temps passe pendant que les étoiles murmurent dans la nuit et que la fête patronale anime la ville.  Attente du bus de 1hram pour le retour via la Capitale… pour une fin de semaine relaxante à la plage!!!

Samedi, 19 janvier 2002…… de Rabinal à Guatemala Ciudad à Monterico!!
À peine glissée au samedi depuis quelques minutes…. Que c’est l’attente empressée de l’autobus , qui avec que dix personnes somnolentes , roulera vers Guatemala.   À 4h45am, une ville extrêmement paisible m’accueille et un lit douillet pour 2 petites heures!!!  À 8heures, je réveille mes supposés compagnons de “ l’escapade à la plage ”!!!
À 9ham, nous voilà, 3 mousquetaires dans la zone #4 à la recherche du fameux bus!  Surchargé (tellement qu’un petit bonhomme fait le voyage sur mes cuisses avec un père qui s’exclame “ ah, que j’aimerai être encore petit!! ”), l’autobus sillonne entre les volcans jusqu’aux plaines au niveau de la mer, puis jusqu’à l’humidité et la chaleur côtière!  De Guate à Taxisco…puis via les “ lanchas ” pour traverser les canaux de Monterico… pour nous faire accueillir par les vagues enchanteresses!!!  Après avoir décommander un milkshake qui tardait trop dans un hôtel à la Crusing Bar bien cheesy, bien gringo….après avoir savourer un poisson apprêté en une heure dans un comedor local (vive la nonchalance des gens!!), après avoir trouver un hôtel pour y accrocher nos hamacs…. la mer se fait bien cajoleuse!!!  Un soleil couchant souligne le “ aurevoir ”!!!  Souper aux crevettes, balade nocturne sur la plage sous les étoiles… puis vive les trois farfelus mousquetaires dans la cour de l’hôtel entre les palmiers et les piscines creusées!!  Bonne nuit à quelques pas des vagues qui dansent et chantent, sous les palmiers à travers lesquels sourient les étoiles!!

Dimanche, 20 janvier 2002….. Monterico à Taxisco… et oups pour le Guate!!!
Réveil sous un soleil timide et avec l’appel langoureux et invitant des vagues!!!  Chasse aux coquillages et danse avec les vagues jusqu’à midi… puis l’heure des bagages sonne!!!  De nouveau, une balade en lancha, entre les poissons séchés, le poussin et le petit chiot qui agonisent de chaleur et entre les villageois, qui nous ramènent via Taxisco  à travers un monde qui ressemblerait au Everglade de la Floride!!  À Taxisco… le bus de 3hpm pour Guate disparaît sous notre nez et celui de 5hpm ne s’est jamais présenté!!!  Aïe, aïe, aíe … têtus ou innocents???  Impression d’être au centre d’une pièce de théâtre de mauvais goût!!  Chauffeurs de Microbus (jusqu’à Escuincla) trop étourdissants et collants malgré nos refus … et dû à nos refus, le piège s’est refermé sur nous!!!  Nous voilà le centre d’attraction de la place.. quelle mise en scène… vive une sortie en groupe… où un quatrième compagnon de circonstance (un ontarien) semble en tirer toutes les ficelles négatives!  Plus le temps s’écoule, plus les prix montent!  Le marchandage accepté mais un refus solidaire nous offre, ou plutôt nous oblige, une nuitée dans la campagne taxiscanienne!  4 étrangers internationaux et son ami de la Capital sont guidés à travers champs de maïs vers la noble maison parentale de notre hôte pour y trouver refuge pour une demie-nuit!    Vive une soirée dans la gêne des premiers contacts durant laquelle les silences pèsent lourdement!  Petit souper sous le malaise et remue-ménage pour caser tout ce beau monde jusqu’à 1hram!!!!
À 1hram… de nouveau les bagages sous les regards des araignées fort bizarre et très laides!!  Puis, balade à travers, de nouveau, du champ de blés-d’indes…. Comme de fugitifs, 6 gais lurons faufilent dans la nuit éclairée par les étoiles et une faible lumière artificielle!!!
La nuée d’hirondelles, qui avait souligné notre départ de ce point où nous en étions l’attraction, dorment paisiblement sur les fils et les rebords perchés!  Leurs excréments délimitent parallèlement, sur le sol, leur sommeil!  (On pourrait quasi les embaucher pour dessiner les lignes blanches des terrains de jeux!)  Vive de nouveau l’attente incertaine… sous un enseigne ridicule “ Yo amo los tumbos de mi mujer ” (traduction: J’aime les réservoirs de ma femme… bref, c’est une annonce de réservoirs d’eau… sans dessin, quoi!!!)  Dans l’attente… vive les scènes épeurantes: un gars chaud, pistolet automatique à la main, cogne de tienda à tienda pour possiblement une bière de plus!!  On se fait mince, surtout quand on peut écouter les coups de fusils sans la nuit!
Il nous manque qu’un jeu de cartes pour passer le temps… que, cocassement, je trouve éparpillé dans la rue… mais tristement après une heure d’attente incertaine et quand le bus se pointe finalement!!!  Ensardinés, on part enfin vers la Capitale et vive le voyage de 2-3 heures debout (durant la mi-temps!).  À 5ham, nous y voilà enfin et le lit m’invite à m’y engloutir mais trop courtement!  Vive la réunion d’équipe à 9ham!  Le sommeil se fait mon ombre toute la journée!!  Quelle aventure… digne à la Marianne!!
C’était ma fin de semaine à la plage, quoi!!!!!!

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