UN CERTAIN JANVIER 2002
Vendredi, 18 janvier 2002… de Guatemala à
Rabinal
Une nuit courte, trop courte….. entre les
murmures de l’inconscient et la quiétude du cœur!
Un réveil-matin matinal, trop matinal
(5hres am)… me ramenant dans le monde du conscient, monde de la loi, monde des
normes.
Un bus peu empressé… roulant au rythme de
sa loi, sa relativité et la réalité, m’a engloutit pour me libérer qu’à Rabinal
où un rendez-vous professionnel, un rendez-vous d’éthique, un rendez-vous moral
m’attend.
Une rencontre me livrant multiples secrets
parfois ardus (les témoignages), parfois mystérieux (mon nahual), parfois
étonnant (petite coopérative de tissage au milieu des champs asséchés).
Une balade me soulignant la magie de la
nature : collines tristement asséchées par les caresses de l’été
(actuellement)… patientant l’hiver (mois de mai) pour s’épanouir de nouveau.
Attente… attente…. attente que le temps
passe pendant que les étoiles murmurent dans la nuit et que la fête patronale
anime la ville. Attente du bus de 1hram
pour le retour via la Capitale… pour une fin de semaine relaxante à la plage!!!
Samedi, 19 janvier 2002…… de Rabinal à
Guatemala Ciudad à Monterico!!
À peine glissée au samedi depuis quelques
minutes…. Que c’est l’attente empressée de l’autobus , qui avec que dix
personnes somnolentes , roulera vers Guatemala. À 4h45am, une ville extrêmement paisible
m’accueille et un lit douillet pour 2 petites heures!!! À 8heures, je réveille mes supposés
compagnons de “ l’escapade à la plage ”!!!
À 9ham, nous voilà, 3 mousquetaires dans la
zone #4 à la recherche du fameux bus!
Surchargé (tellement qu’un petit bonhomme fait le voyage sur mes cuisses
avec un père qui s’exclame “ ah, que j’aimerai être encore
petit!! ”), l’autobus sillonne entre les volcans jusqu’aux plaines au
niveau de la mer, puis jusqu’à l’humidité et la chaleur côtière! De Guate à Taxisco…puis via les “ lanchas ”
pour traverser les canaux de Monterico… pour nous faire accueillir par les
vagues enchanteresses!!! Après avoir
décommander un milkshake qui tardait trop dans un hôtel à la Crusing
Bar bien cheesy, bien gringo….après avoir savourer un poisson
apprêté en une heure dans un comedor local (vive la nonchalance des
gens!!), après avoir trouver un hôtel pour y accrocher nos hamacs…. la mer se
fait bien cajoleuse!!! Un soleil
couchant souligne le “ aurevoir ”!!!
Souper aux crevettes, balade nocturne sur la plage sous les étoiles…
puis vive les trois farfelus mousquetaires dans la cour de l’hôtel entre les
palmiers et les piscines creusées!!
Bonne nuit à quelques pas des vagues qui dansent et chantent, sous les
palmiers à travers lesquels sourient les étoiles!!
Dimanche, 20 janvier 2002….. Monterico à
Taxisco… et oups pour le Guate!!!
Réveil sous un soleil timide et avec
l’appel langoureux et invitant des vagues!!!
Chasse aux coquillages et danse avec les vagues jusqu’à midi… puis l’heure
des bagages sonne!!! De nouveau, une
balade en lancha, entre les poissons séchés, le poussin et le petit
chiot qui agonisent de chaleur et entre les villageois, qui nous ramènent via
Taxisco à travers un monde qui
ressemblerait au Everglade de la Floride!! À Taxisco… le bus de 3hpm pour Guate
disparaît sous notre nez et celui de 5hpm ne s’est jamais présenté!!! Aïe, aïe, aíe … têtus ou innocents??? Impression d’être au centre d’une pièce de
théâtre de mauvais goût!! Chauffeurs de
Microbus (jusqu’à Escuincla) trop étourdissants et collants malgré nos refus …
et dû à nos refus, le piège s’est refermé sur nous!!! Nous voilà le centre d’attraction de la
place.. quelle mise en scène… vive une sortie en groupe… où un quatrième
compagnon de circonstance (un ontarien) semble en tirer toutes les ficelles
négatives! Plus le temps s’écoule, plus
les prix montent! Le marchandage accepté
mais un refus solidaire nous offre, ou plutôt nous oblige, une nuitée dans la
campagne taxiscanienne! 4
étrangers internationaux et son ami de la Capital sont guidés à travers champs
de maïs vers la noble maison parentale de notre hôte pour y trouver refuge pour
une demie-nuit! Vive une soirée dans
la gêne des premiers contacts durant laquelle les silences pèsent lourdement! Petit souper sous le malaise et remue-ménage
pour caser tout ce beau monde jusqu’à 1hram!!!!
À 1hram… de nouveau les bagages sous les
regards des araignées fort bizarre et très laides!! Puis, balade à travers, de nouveau, du champ
de blés-d’indes…. Comme de fugitifs, 6 gais lurons faufilent dans la nuit
éclairée par les étoiles et une faible lumière artificielle!!!
La nuée d’hirondelles, qui avait souligné
notre départ de ce point où nous en étions l’attraction, dorment paisiblement
sur les fils et les rebords perchés!
Leurs excréments délimitent parallèlement, sur le sol, leur
sommeil! (On pourrait quasi les
embaucher pour dessiner les lignes blanches des terrains de jeux!) Vive de nouveau l’attente incertaine… sous un
enseigne ridicule “ Yo amo los tumbos de mi mujer ”
(traduction: J’aime les réservoirs de ma femme… bref, c’est une annonce
de réservoirs d’eau… sans dessin, quoi!!!)
Dans l’attente… vive les scènes épeurantes: un gars chaud, pistolet
automatique à la main, cogne de tienda à tienda pour possiblement
une bière de plus!! On se fait mince,
surtout quand on peut écouter les coups de fusils sans la nuit!
Il nous manque qu’un jeu de cartes pour
passer le temps… que, cocassement, je trouve éparpillé dans la rue… mais
tristement après une heure d’attente incertaine et quand le bus se pointe
finalement!!! Ensardinés, on part enfin
vers la Capitale et vive le voyage de 2-3 heures debout (durant la
mi-temps!). À 5ham, nous y voilà enfin
et le lit m’invite à m’y engloutir mais trop courtement! Vive la réunion d’équipe à 9ham! Le sommeil se fait mon ombre toute la
journée!! Quelle aventure… digne à la
Marianne!!
C’était ma fin de semaine à la plage,
quoi!!!!!!
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